Les métiers disparus… où les chats étaient indispensables 🐱
Non, les chats n’ont pas toujours passé leurs journées à dormir sur le canapé : pendant des siècles, ils ont eu de vrais rôles utiles auprès des humains.
1) Les mousses des mers : les chats marins
Du Moyen Âge au XIXe siècle, chaque navire embarquait son chat. Sa mission : contrôler les rats qui grugeaient les cordages, contaminaient les vivres et propageaient des maladies. Un bon chat de bord, c’était de la sécurité, des provisions sauvées et un équipage rassuré.
Anecdote : des récits marins mentionnent des chats “mascottes” renommés, tant leur efficacité était appréciée. Certains avaient même un petit coin réservé près des cuisines… logique : c’est là que les rongeurs rôdaient.
2) Gardiens de greniers et moulins
Avant les silos modernes, les réserves de grains étaient l’eldorado des rongeurs. Les chats étaient donc les employés numéro un dans les granges, greniers et moulins. Leur présence protégeait récoltes, semences et outils, évitant des pertes coûteuses pour les familles et les communautés.
3) Les protecteurs de bibliothèques et monastères
Les manuscrits médiévaux (parchemins, encres, reliures) attiraient insectes et souris. Les chats étaient alors les gardiens du savoir : moins de rongeurs, c’était plus de livres intacts. Dans certains scriptoriums, leur présence était aussi appréciée pour… la compagnie lors des longues heures de copie.
4) Chats d’atelier et d’usine
Ateliers de tisserands, cordonneries, imprimeries, brasseries : partout où la farine, le cuir, le papier ou le malt attiraient des nuisibles, on trouvait un chat. Résultat : moins de pertes et un environnement de travail plus sain. On pourrait les surnommer les premiers “agents de lutte intégrée”… 100 % naturels.
5) Chats de librairie et de boutique
Si le “métier” a presque disparu, l’héritage reste visible. Beaucoup de librairies ou d’échoppes aiment encore accueillir un chat. Au-delà du contrôle discret des rongeurs, le félin devient ambassadeur chaleureux, crée du lien avec la clientèle et donne du caractère au lieu.
Pourquoi ces “emplois félins” fonctionnaient si bien
- Instinct de prédation : les chats sont naturellement attirés par le mouvement et les petits bruits des rongeurs.
- Prévention continue : leur simple présence dissuade; la chasse n’est pas toujours nécessaire.
- Coût faible, efficacité élevée : nourris et choyés, ils rendaient un service quotidien.
Ce qu’on peut en retenir pour nos chats d’aujourd’hui
Nos félins domestiques ont gardé cet héritage. Pour leur bien-être, offrons-leur de quoi canaliser l’instinct :
- Des jeux de poursuite (plumes, lasers, balles) pour “remplacer” la chasse.
- Des griffoirs solides et bien placés pour dépenser l’énergie et marquer sans abîmer le canapé.
- Des zones d’observation en hauteur (arbres à chat, étagères) pour surveiller “leur domaine”.
- Des séances de jeu courtes mais régulières (5–10 min), 2 à 3 fois par jour.
En recréant un environnement riche et stimulant, on honore leurs anciens “métiers” tout en évitant l’ennui… et les bêtises.